Janvier et février 1917
Le bataillon retourne en Alsace dans le secteur du Schonholz et y reste 60 jours dans la neige.
Tranchée au Schonholz
Lettre du lieutenant Roy :
» Nous sommes dans un coin que nous avons déjà occupé l’été dernier. Les hommes sont un peu à plaindre. Nous sommes décidemment dans une série d’hivers rigoureux. C’est pénible mais cela vaut mieux que de patauger dans la boue. »
» Nous sommes aux tranchées, je ne sais pour combien de temps encore. Pour moi ce n’est pas bien pénible mais pour les hommes c’est plus dur : l’immobilité en sentinelle n’a pas de charme par ce temps-ci. Les hommes prennent la faction toutes les nuits au moins une heure sur trois et souvent deux heures sur quatre. Ils se mettent les pieds dans des sacs à terre et il parait que cela tient chaud. «
» Le secteur en ce moment est assez remuant : nous avons presque tous les jours une séance de bombardements réciproques avec crapouillots et « minenwerfers » qui n’est pas des plus drôles. «
MAISTRE Antoine
Né à Montaigut en Combrailles (Puy de Dôme) en 1893
Tué au Schonholz le 27 janvier 1917
BENOIT Joseph
Né à Dompierre sur Ain en 1883
Tué au Schonholz le 28 janvier 1917
FOLLIET Jean Pierre
Né à Ceyzerieu (Ain) en 1884
Tué au Schonholz le 27 janvier 1917
BON Louis
Né à Eloi (Territoire de Belfort) – 20 ans
Tué au Schonholz le 11 février 1917
MEUNIER Louis né à Paris en 1882
Tué au Schonholz le 16 février 1917
ASTIER Antoine né à Uzerche (Corrèze) en 1890
Blessé au Schonholz le 30 janvier décédé le 11 avril 1917
BRIGAND Gaston né à Massingy (Côte d’Or) en 1885
Blessé au Schonholz le 30 janvier décédé le 9 mars 1917
GUETTE Jean né à St Georges de Mons (Puy de Dôme) en 1886
Tué au Schonholz le 16 février 1917
TERRAIL Henri né à Paris en 1881
Tué par bombe d’avion au Schonholz le 4 mars 1917